Communiqué : Olivier Falorni confirme son soutien à un moratoire éolien

Le compte Twitter d'Olivier Falorni
ci-dessus copie d'écran du compte Twitter d'Olivier Falorni

Communiqué n°02 Vent debout  (1er février 2021)

Olivier FALORNI, député de la Charente-Maritime (1ère circonscription) a reçu vendredi 29 janvier l’association Vent debout vérinois (désormais Vent debout - terres rochelaises).
Il a confirmé son soutien à un moratoire sur tous les projets éoliens en Charente-Maritime, en convergence avec l'action de l'association.
Loi inadaptée, nécessité de revoir les schémas anciens, injustices sociales, politique énergétique, respect des habitants ont été au menu de cette rencontre.
Après celui de Frédérique Tuffnell, c'est un nouveau soutien dont nous nous félicitons.

Un moratoire sur l'éolien est nécessaire
Olivier Falorni, bien que sa circonscription ne soit pas directement impactée par des projets éoliens, a une responsabilité nationale et a donc co-signé la lettre à la ministre Barbara Pompili avec six autres parlementaires de Charente-Maritime (voir notre article). Dans cette lettre, la notion « d'acceptabilité sociale » et le « seuil de saturation atteint » sont mis en avant pour demander un moratoire sur tous les projets dans le département. 458 éoliennes sont en cours ou en projet dont 20 à 24 pour la seule société EOLISE sur Vérines et alentour.
Le député considère que « le travail ne doit pas être mené de n’importe quelle façon. Il faut réfléchir et prendre du recul car ce que l’on a cru être une panacée (l’éolien), il y a quelques années, devient problématique aujourd’hui et est source de division ».
D’autres élus se sont saisis du sujet éolien à l’Assemblée nationale et deux projets de loi devraient être déposés en 2021 pour mieux réglementer l’éolien et, en attendant, imposer un moratoire sur tout le territoire national.
Vent debout considère que la CDA de La Rochelle doit revoir son PADD (projet d’aménagement et de développement durable) adopté en 2014 à partir d’une vision datée et largement dépassée aujourd’hui. Ainsi que sa charte de l’éolien qui est également caduque.

Des promoteurs aux méthodes douteuses
Vent debout a montré en quoi la loi laisse le champ libre aux promoteurs pour prospecter les propriétaires terriens et leur faire signer des baux avec des conditions exorbitantes, sans aucune intervention publique. Vent debout a également rappelé le montage financier offshore de la société EOLISE et les nombreux mensonges entourant ses projets (article en ligne).

Injustice sociale et environnementale
Enfin, l’association a surtout insisté sur l’injustice sociale des projets éoliens sur l’agglomération rochelaise. Les bus électriques à La Rochelle, les éoliennes à la périphérie. Le sentiment de revivre l’époque du baron Hausmann à Paris : rénover et préserver les beaux quartiers de l'ouest, mettre les usines polluantes et les classes populaires à l’est !
A La Rochelle, le discours sur le territoire zéro carbone est porté en masquant un volet essentiel : l’implantation de 40 à 48 éoliennes à l’est de la ville centre.
Pourtant, l’environnement doit comprendre aussi le cadre de vie de TOUS les habitants.
Enfin, ne faut-il pas réinterroger la pertinence d’une politique « zéro carbone » à la seule échelle communautaire, en particulier sur le volet production électrique ? Et pourquoi persévérer sur l’éolien s’il est, de plus, refusé par les habitants et leurs élus locaux ?

Oppositions en hausse
Vent debout a pu évoquer les communes et élus de plus en plus nombreux à s’opposer aux projets éoliens sur le territoire rochelais, y compris au sein de conseils municipaux qui se prononcent pour une révision des schémas antérieurs et du PLUI.

Vent debout a rappelé, lors de cette rencontre, ses principales demandes (en particulier un moratoire sur tous les projets éoliens dans l'Agglomération) et remercie Olivier Falorni pour son soutien.