PLAN CLIMAT ROCHELAIS - Le camouflet au président du Conseil communautaire



Le président JF Fountaine n’a pas pu, ce jeudi 3 février, faire adopter par le Conseil communautaire réuni en visio le projet de PCAET (Plan climat air énergie territorial).
En effet, après un débat qui a mis le vice-président Gérard Blanchard en difficulté sur l'éolien et le manque d'ambition du plan, un vote à bulletin secret a été demandé par Line Méode, maire de Vérines, et obtenu par 32 élus. Un nouveau conseil doit désormais être convoqué en présentiel.
 
Gérard Blanchard avait confirmé, en présentant le Plan climat, sa volonté d'implanter 20 à 25 éoliennes en "préservant les paysages". Ce qui relève plus de la magie que de la science ! Le mépris des habitants de l'est de l'Agglo se confirme derrière un discours assez technocratique.
 
Parmi les intervenants, nous avons relevé l’intervention de Sylvie Guerry-Gazeau, le maire de Clavette et vice-présidente de l'Agglo, dont le conseil municipal (y compris l’adjoint écologiste) s’est prononcé contre ce plan climat à cause de son volet éolien et du guide paysager : « un travail conduit en force par l’Agglo qui a refusé de prendre en compte les remarques ».
 
Hervé Pineau, le maire de Marsilly, a longuement expliqué pourquoi l'éolien ne contribue pas à décarboner l’électricité en France mais vise avant tout à torpiller le couple nucléaire/Hydraulique français au profit d'un capitalisme financier qui se rue sur l’éolien.
 
Finalement, ce plan climat commence par un vrai gâchis, par un manque d'ambition et d'écoute relevé par les élus verts. Par un entêtement coupable. En s'arc boutant sur les éoliennes, le président de l’Agglomération cherche à masquer les faiblesses des actions et engagements relevées par l’élu écologiste Jean Marc Soubeste : "on arrose où s'est déjà mouillé".

Non, Monsieur Fountaine, imposer des éoliennes n’est pas un acte fort et courageux pour le climat. 32 élus vous l’ont signifié ce jeudi après que 18 maires vous aient écrit fin 2021.

Notre proposition de sortir les éoliennes du plan climat aurait permis de rassembler les élus et les habitants, voire d'inventer des actions plus ambitieuses et plus novatrices.
 
Pour Vent debout, voter le plan climat, ce serait malheureusement cautionner le soutien affiché aux projets éoliens et sacrifier une grande partie du territoire. Un moratoire éolien permettrait de faire plus et mieux pour le climat sans sacrifier 45 860 habitants.