Le « Guide paysager relatif à l’implantation des projets éoliens » est un piège pour faire accepter les éoliennes



Vent debout-terres rochelaises s’est adressé aux élus qui doivent débattre lors du Conseil communautaire du 16 décembre du « Guide paysager relatif à l’implantation des projets éoliens ». Pour l’association, ce guide est un piège pour faire accepter les éoliennes sur le territoire rochelais.


Vent debout ajoute ainsi son opposition à celle des 18 maires qui ont déjà écrit à Jean-François Fountaine.
Malgré les précautions de langage, les cartes publiées dans ce guide montrent de potentiels encerclements de nos communes à un niveau que nous n’avions pas imaginé.
Si certains élus, espérant limiter les dégâts, sont tentés de soutenir ce guide, l’association ne partage pas la démarche car ce guide sera évidemment brandi pour accompagner le développement de l’éolien, en rappelant aux maires qu’ils l’ont approuvé, cette fois, même sans le voter !
En effet, la volonté du président d’implanter des éoliennes sur le territoire reste bien le fil conducteur de cette stratégie.

Un aveu de faiblesse politique
Depuis des mois, le président Jean-François Fountaine et le vice-président Gérard Blanchard vantent les bienfaits de ce guide paysager. Mise en place d’un Comité de pilotage, concertation avec les élus, « tournée des popotes », rencontre avec des associations, publications nombreuses, rien n’y fait. Une majorité de maires dit, redit, écrit même, son opposition.
Au final, si le président contourne le Conseil communautaire, ce serait un acte de forfaiture vis-à-vis des élus et des communes concernées et ce passage en force serait d’abord un aveu de faiblesse politique.
Nous avions écrit début 2021 que les éoliennes sont le totem emblématique d’une gestion autoritaire de plus en plus contestée de l’Agglomération. Propos prémonitoires…

  • Quid du « pacte de gouvernance » pourtant voté au Conseil communautaire ?
  • Quid des promesses de la vice-présidente en charge de la « démocratie participative » ?

Vent debout réclame un vrai débat citoyen, un moratoire sur tous les projets connus et des états généraux de l’éolien.

Enfin, l’association interpelle directement les élus et appelle :
  • Les conseillers communautaires rochelais à ne pas imposer à leurs collègues des communes alentour, par la force du nombre, un guide que ces derniers refusent. Et à ne pas cautionner Rupella first sur l’éolien.
  • Les élus écologistes à soutenir la parole des communes qui refusent les projets éoliens, parce que la démocratie locale est, d’après vous, un élément essentiel de l’écologie.
  • Les élus de la majorité à respecter les habitants de tout le territoire dans sa diversité urbaine et périurbaine.
  • Tous les élus à entendre l’appel des 18 maires et l’opposition d’autres maires non signataires de cet appel, à soutenir notre demande d’un moratoire et d’états généraux de l’éolien.
  • Le président du Conseil communautaire au respect des élus et des habitants, à agir avec nous pour s’opposer aux projets éoliens qui défigureraient l’agglomération.

« C’est avec les habitants que nous devons construire la nécessaire transition écologique » comme l’ont écrit les 18 maires au président de l’Agglomération.