- Le mémoire adressé aux élus (téléchargeable ici et consultable ci-dessous)
- Les 21 tromperies du promoteur ÉOLISE (téléchargeable ici)
Certitudes contre doute raisonnable.
Chacun de vous peut avoir des certitudes, pour ou contre les projets ÉOLISE.
Certains d’entre vous ont d’ailleurs affirmé, probablement prématurément, leur soutien à ces projets.
Cependant, soutenir les projets ÉOLISE, en ayant la certitude d’avoir raison, est une voie sans retour, qui engagera la commune pour des générations.
Pouvez-vous prendre un tel risque alors que de nombreuses alertes vous sont déjà adressées, non seulement par Vent debout, mais également par d’autres élus, par des acteurs publics locaux et nationaux ?
Nous avons une certitude à vous faire partager : il y a un doute raisonnable largement suffisant pour ne pas prendre de risque et tout faire pour stopper les projets ÉOLISE.
C’est un principe de précaution de l’action publique. Nous attendons de nos élus d’être protégés.
Cette option du doute raisonnable a également un avantage : si des projets éoliens moins impactants et moins trompeurs se présentent à l’avenir, il vous sera toujours possible d’y répondre.
Mais raser des éoliennes déjà érigées, si vous vous trompez, sera beaucoup plus difficile, pour ne pas dire impossible, sur le plan technique évidemment, mais surtout sur le plan juridique.
Sincèrement,
Vent debout - terres rochelaises
Le mémoire complet
Avant-propos
Vent debout – terres rochelaises livre dans ce mémoire les principales raisons qui motivent son opposition aux projets éoliens ÉOLISE sur le territoire de l’Agglomération rochelaise.
Vent
debout a publié un document, « LA COM21 d’ÉOLISE, 21
tromperies d’un promoteur », qui démontre pourquoi cet industriel est
particulièrement disqualifié pour implanter des éoliennes sur notre territoire.
Accessible en ligne.
À ce stade,
nous n’aborderons pas en profondeur les études faune, flore et certains aspects
environnementaux. Ils nécessitent un travail plus approfondi, avec nos
partenaires associatifs, à partir de l’ensemble du dossier qui a été déposé à
la DREAL le 15 janvier.
Vent
debout n’est pas, contrairement à
la caricature de certains propos « anti-éolien de façon générale ».
Notre action s’attache aux projets, sur notre territoire, susceptibles
de dénaturer nos paysages ruraux et notre cadre de vie. Nous interrogeons
cependant certains discours pro-éolien sans nuance et souvent pétris de
certitudes quand ils servent à justifier des éoliennes sous nos fenêtres.
Quand la Cour
des comptes, une commission d’enquête sénatoriale et une autre parlementaire, le
Département de Charente-Maritime, l’Académie de médecine, des élus déjà
impactés, des reportages sur ARTE, France-Télévision ou France Info, des
articles dans Le Monde, Le Figaro, Libération ou la presse régionale, évoquent
des aspects contestables de certains projets éoliens, voire de la politique
nationale sur l’éolien, nous pouvons, nous aussi à Vérines, nous interroger sur
le bien-fondé de projets éoliens sans être taxés d’irresponsables face au
changement climatique.
Et si l’éolien
industriel à outrance était une fausse bonne idée dans bien des cas pour
reprendre les termes du Vice-président du Département ? Prenons le temps d’y
réfléchir avant que d’accepter des machines qui défigureraient nos villages
pendant des générations.
Au plan
national, la libéralisation du marché de l’énergie a ouvert la boite de Pandore
en livrant nos campagnes à des appétits financiers peu vertueux. L’éolien étant
devenu, avant toute autre préoccupation, un marché juteux.
Quant à la
trajectoire « La Rochelle zéro carbone » qui justifie les projets de
40 à 48 éoliennes dans nos campagnes, nous montrons qu’elle comporte une part
de supercherie, à minima d’incohérence. En tout cas le sacrifice conscient
d’une partie des habitants.
Avec nos
modestes moyens associatifs, nous essayons par la logique, l’analyse et le bon
sens, de répondre aux moyens sans commune mesure des promoteurs, de leurs
réseaux d’influence au plus haut niveau, de leurs cabinets d’avocats
internationaux (voir le conseil d’administration de France énergie éolienne).
David contre Goliath. Mais finalement, David a gagné…
Principaux attendus
Tout confirme, de notre point vue,
l’inacceptabilité sociale des projets EOLISE.
Comment accepter de payer un tel prix à
l’ambition rochelaise très médiatisée d’un territoire zéro carbone ?
Les communes impactées seraient
considérées, avec des signes visibles à des kilomètres alentour, comme un
réceptacle des activités industrielles indésirables repoussées loin de la belle
ville de La Rochelle. Le baron Haussmann revisité développement durable : les
bus électriques à l’ouest, les machines industrielles et les populations
délaissées à l’est. Tout cela au nom du territoire zéro carbone.
Le promoteur EOLISE trompe élus et
habitants dans beaucoup de domaines (montage financier offshore, enquêtes
bidon, montages photos trompeurs…)
Les pressions sur les agriculteurs et la
signature d'engagements scandaleux sur la durée et les conditions.
Une CDA qui s’achète une bonne conscience
en reversant une part de l’IFER et des maires de l’est qui avouent en off leur
impuissance numérique et politique au sein de la CDA.
De plus en plus de communes se prononcent
contre les projets éoliens sur la CDA, voire lui demande de revoir sa copie sur
le sujet.
Nos demandes
Vent debout est opposé aux projets EOLISE qui
sont incompatibles, sur le territoire de l’agglomération rochelaise, avec le
respect du cadre de vie des populations, compte-tenu des caractéristiques de
l’habitat.
Vent debout demande :
ü Un
moratoire sur tous les projets en cours au sein de la CDA.
ü Une
plus grande transparence parmi les institutions (Agglo et communes notamment).
ü Un
débat public avec la CDA de La Rochelle sur les plans éoliens (PADD de
2014, 40 à 48 éoliennes prévues) et la charte éolienne de la CDA (adoptée en
2018) largement inadaptés désormais. Un débat sur les objectifs, et pas
seulement sur leur accompagnement.
ü La
révision des conditions pour atteindre l’objectif de territoire zéro carbone sur
l’aspect éolien.
ü Des
réunions publiques de concertation avec les habitants dans les communes, sans
attendre la courte période officielle d’enquête publique (4 à 6 semaines) en
fin de processus. Certaines formes sont possibles, même avec les contraintes
sanitaires. Et hors présence du promoteur.
ü La
possibilité d’expression pluraliste sur les supports de communication des
collectivités concernées, d’autant que les mesures sanitaires n’empêchent pas
le projet d’avancer malgré les difficultés à se réunir.
ü La consultation des habitants par un vote avant l'enquête publique.
TOP 14 de nos arguments
1. L’humain - Notre priorité.
MWh et tonnes de CO2, graphiques en
tous genres, arguments techniques et scientifiques, pro et anti-éoliens
s’opposent, sur fond de réchauffement climatique incontestable et dont nous
craignons autant que d’autres les conséquences déjà à l’œuvre.
Mais au nom de quoi certains
devraient vivre moins bien pour que d’autres vivent mieux ?
En effet, au pied des éoliennes
vivent des femmes et des hommes qui ont un droit à vivre, se promener, aller à
l’école ou au travail, dans un environnement préservé. Et ce d’autant qu’il
suffit pour cela d’empêcher d’autres hommes de dénaturer leur cadre de vie pour
s’enrichir.
Comment accepter une telle injustice ? Au nom du territoire zéro carbone de La Rochelle ? Il faut remettre l'humain, son cadre de vie, la notion de bien être dans les critères de l'environnement. Et pas seulement en centre-ville ou sur la côte.
2. Historique - Des projets qui viennent de loin.
Pour la transparence du débat, pour
qu’il re-parte sur de bonnes bases, il nous a semblé nécessaire de rappeler l'historique
du dossier sur Vérines.
2017 : des conseils
municipaux évoquent les projets éoliens avec la « Charte de
l’éolien » de la CDA.
2018 : EOLISE a bien
présenté ses projets à des élus vérinois (le 2 juillet) et le conseil municipal
en a été informé (séance du 13 juin).
Or, nous n’avons trouvé aucune
trace de cette question -pourtant d’importance- dans la communication
municipale des années concernées. Pas un mot non plus dans la campagne des
élections municipales en 2020.
3. ÉOLISE - Un promoteur discrédité.
Nous avons démontré de nombreuses
tromperies de la part de cette société : actionnaires offshores et non
poitevins, concertation bidonnée, montages paysagers trompeurs, arguments
fallacieux sur le bilan énergétique et le réchauffement climatique, méthodes
douteuses en particulier avec les propriétaires terriens et les exploitants, langue
de bois …
Cette seule démonstration suffit
pour rejeter le promoteur EOLISE qui engagerait l’avenir de notre territoire
sur des décennies.
Voir notre document complet sur les 21 tromperies
4. Ruralité sacrifiée - « Le piège se referme sur la ruralité ».
C’est la déclaration lucide que
nous a faite Lionel Quillet, le Vice-président du Département de
Charente-Maritime. Il a ajouté « Cela va poser un problème dans
l'avenir, car la ruralité est sacrifiée. De plus, là où on voit des emplois et
des ressources, en réalité, il n'en est rien » et « ceux qui
ont vendu des terrains et les communes concernées subiront un appauvrissement
dans les 30 ans à venir ».
Dans ce contexte, il faut aussi
intégrer l’artificialisation des sols qui serait un frein objectif aux
développements futurs de l’agroécologie, pourtant essentielle pour préserver
l’avenir
Le clivage entre habitants et les quelques bénéficiaires, déjà à l’œuvre, ne fera que s’accentuer avec le temps et les conséquences de plus en plus visibles.
5. Accaparement des terres - Des méthodes honteuses.
Nous avons démontré comment EOLISE a
fait signer aux propriétaires et exploitants une « convention
d’engagement » sur 41 ans (+ 15ans) pour disposer de leurs terres, y
compris dans l’attente des autorisations et recours sur les projets. Avec des
dédits s’élevant à 100 000 € et applicables même aux héritiers !
Certains propriétaires et
exploitants, qui ont refusé de céder, ont été harcelés pour tenter de les faire
changer d’avis.
Une question : pourquoi EOLISE loue-t-elle
5 000 m2 autour 250 000€ (10 000 € par an) pendant 25 ans, voire
plus, un terrain qui vaut à l’achat entre 500 et 800 € ?
Une question pour les communes, qui
découle de la précédente : que se passera-t-il dans 25, 41 ou même 56 ans ?
Regardons les friches industrielles
polluées laissées en héritage aux collectivités par des sociétés parties à
l’autre bout du monde (comme au Luxembourg).
Autre scénario possible : le « repowering » qui consiste à construire de nouvelles éoliennes, plus puissantes, plus hautes, sur un site déjà sacrifié et avec de puissants leviers juridiques au travers des baux emphytéotiques.
6. La Rochelle - Une Agglo « Rupella first ».
Le projet d’aménagement et de
développement durable date de 2014. Il a été conçu à la suite
d’études qui datent des années 2000-2010. Il a trouvé sa traduction dans le
PLUI fin 2020, sans avoir été modifié. La Charte de l’éolien ne sert pas à
grand-chose et n’a aucun pouvoir réglementaire. ÉOLISE ne s’y réfère pas. Les
seules références applicables de distance règlementaires (500m des habitations)
datent d’une époque où les éoliennes faisaient, pour les plus hautes 100/120 m
en bout de pale.
Il est à noter que les projets
éoliens concernent uniquement les communes qui ont été absorbées dans l’Agglomération
de La Rochelle en 2014. Coïncidences de dates ? Opportunisme de
l’Agglo ou bien plan mûrement anticipé d’intégration de nouvelles terres,
« colonisées » en vue d’implanter dans un avenir proche des éoliennes
?
Le territoire zéro carbone est-il
si pertinent (en termes de production) à l’échelle d’une agglomération quand il
justifie la défiguration de territoires ruraux ?
Et l’aéroport ?
Ce territoire zéro carbone est à
géométrie très variable quand l’Agglo subventionne encore en 2021 l’aéroport
(160 000€), alors que le transport aérien infra national est un des plus
polluants. L’Agglo veut développer SON aéroport « La
Rochelle-Île-de-Ré » dont le nom à lui seul précise l’objectif. Un aéroport
qui, à lui seul, anéantit tous les efforts demandés dans l’éolien. Et cela au
moment où le gouvernement renonce à l’extension de Roissy, où le TGV et les
liaisons inter-régionales, les trains de nuit sont de nouveau en
développement…Un A/R La Rochelle- Lyon équivaut à 0.6 t de GES par passager.
Et doit-on soutenir à coup de
subventions publiques un aéroport à La Rochelle quand il y en a à Nantes,
Bordeaux, Rochefort, Poitiers…
Une CDA qui s’achète une bonne
conscience en reversant une part de l’IFER et des maires de l’est qui avouent
en off leur impuissance numérique et politique au sein de la CDA.
Et le port ?
Un territoire zéro carbone avec un
développement du port qui s’accélère AVANT que la liaison ferroviaire ne soit
finalisée. Ce qui se traduira donc par des milliers de poids lourds supplémentaires
sur le territoire…zéro carbone ! Sans compter l’empreinte carbone du
chantier à compenser.
« Ruppela first » pourrait être le slogan de campagne zéro carbone made in La Rochelle. L’inauguration des bus électriques sur le vieux port devant les médias, les éoliennes à l’est, les activités polluantes hors les murs, sans les médias.
7. Faux ami du climat - L’éolien en France.
Si la lutte contre le réchauffement
climatique est une urgence, nous contestons devoir être les seuls à en payer le
prix avec des éoliennes devant nos villages.
D’autant qu’en France, les énergies
renouvelables électriques se substituent à une électricité déjà décarbonée et
ne contribuent donc en rien à la diminution des gaz à effet de serre. De plus,
si on intègre l'énergie grise, c'est-à-dire l'énergie utilisée durant tout le
cycle de vie ("du berceau au tombeau", analyse du cycle de vie, ACV),
l'éolien est même plus émissif que l'hydraulique et le nucléaire ! Or, personne
n’envisage la fin du nucléaire avant de très nombreuses années.
D’une façon générale, l’éolien -qui
peut faire partie du mix énergétique- ne devrait pas être présenté comme une
réponse au réchauffement climatique, mais comme une énergie de substitution à
une partie de la production nucléaire.
On peut avoir une approche
différente pour l’éolien de petite dimension et de production locale.
Le bénéfice sur le bilan carbone
est très loin d’être celui annoncé en France qui produit massivement une
énergie électrique décarbonée.
Pourquoi produire encore plus pour
exporter plus, par exemple ?
A noter que l’ADEME, qui publie des argumentaires 100% pro-éolien, est une agence de l’État chargé de mettre en œuvre les politiques de son ministère de tutelle, et non une autorité indépendante.
8. Écologie - Un éolien pas si vert.
Bien évidemment, toute activité
humaine a un impact sur l’environnement. Mais à entendre EOLISE, cela ne
concerne pas l’éolien !
1500 à 2000 tonnes de béton et des
dizaines de tonnes de ferraillage dans le sol, des kilomètres de câbles
électriques enfouis, des hectares confisqués, des centaines de camions béton,
au milieu des champs ont un impact. On peut décider de l’accepter, mais pas de
le nier.
Des agriculteurs craignent
également les conséquences sur l’assèchement des sols.
A ce stade, nous ne pouvons pas encore répondre aux autres questions environnementales sur la faune, la flore, les impacts connexes. Mais ils semblent loin d’être négligeables au vu des expériences sur d’autres projets éoliens en Charente-Maritime.
9. Santé - Un état de bien-être.
Sans agiter des chiffons alarmistes,
il existe de nombreux signes d’alerte sur les enjeux de santé, souvent liées au
bruit. Bruit entendu, infrasons, difficultés de sommeil, effet stroboscopique,
gêne visuelle, …en lien avec une trop grande proximité, y compris lorsque les
normes officielles sont respectées.
L’Académie de médecine a demandé
qu’à titre conservatoire la construction des éoliennes d’une puissance
supérieure à 2,5 MW situées à moins de 1 500 mètres des habitations soit
suspendue.
Des maires, qui pourtant étaient
initialement favorables aux éoliennes sur leur commune, reviennent sur leur
position au vu de la gêne occasionnée, comme l’a déclaré le maire de
Saint-Médard d’Aunis.
Récemment, un préfet a même pris un
arrêté de suspension d’un parc à cause du bruit, qu’il avait pourtant autorisé.
Témoignages à retrouver sur notre site.
10. Retombées financières - A quel prix ?
Les retombées financières chiffrés
(IFER) à environ 10 000€ par MWh se répartissent entre les collectivités
territoriales. Pour Vérines, cela se chiffre à 10/12 000 € par an et par
éolienne. Non négligeable, mais la CDA qui a budgété 81 millions d’euros pour
le territoire La Rochelle zéro carbone pourrait sans difficulté financer voies
douces, économies d’énergies, comme elle l’envisage dans d’autres communes.
Il est vrai que lors du conseil
communautaire du 28 janvier, JF Fountaine a déclaré « Il y aura des
aides si les communes acceptent des éoliennes », avant de préciser
qu’il s’agissait bien sûr d’une plaisanterie…
EOLISE aurait promis, de son côté,
des pistes cyclables. En réalité, il s’agit des voies d’accès aux éoliennes.
C’est cher payé pour la population !
Exigeons plutôt auprès de la CDA et d’autres institutions les subventions nécessaires à l’aménagement de notre territoire rural.
11. Emplois - Où et combien ?
Les industriels évoquent
20 000 emplois au plan national mais sont incapables de prendre des
engagements au plan local car cela n’a aucun sens.
Les emplois qualifiés se déplacent
au gré des projets. Les machines sont pour la plupart importées. Le port de La
Rochelle est d’ailleurs aménagé pour cela.
Il reste une partie de la
maintenance courante qui est regroupée dans des centres régionaux (pas à
Vérines). La grosse maintenance est assurée par les fabricants, souvent par des
équipes qui se déplacent depuis le pays d’origine.
On ne peut sérieusement vanter l’emploi induit par quelques nuitées d’hôtels et de la restauration de chantiers temporaires.
12. Concertation - Réelle et sincère.
Une concertation réelle et sincère
ne peut se limiter à une seule réunion en fin de procédure qui donnerait
largement la parole au promoteur comme cela semble se dessiner et telle que
prévue par l’Agglomération dans son « COPIL de lancement de l’étude
paysagère » du 8 février. Un COPIL qui n’envisage, en fait, qu’un
accompagnement de décisions et d’objectifs maintenus.
Et qui, à ce stade, ne communique
aucune information au public alors que déjà trois réunions se sont tenues avec
les maires des communes concernées (15/10, 19/11, 4/12).
Les associations locales doivent
être reçues (pour la forme ?), mais ne sont pas associées au travail.
Plusieurs questions sont à traiter,
des éléments contradictoires doivent être portés à la connaissance des
habitants.
Les publications communales doivent permettre l’expression d’un débat pluraliste.
13. Alertes de poids - Des doutes utiles.
La Cour des comptes a publié
deux rapports accablants sur l'éolien en France. Le premier dès 2013, le second
en avril 2018.
En termes mesurés dans le langage
de la Cour, les termes sont édifiants. Relevons-en quelques aspects :
« faute d’avoir établi une stratégie claire et des dispositifs de soutien
stables et cohérents, le tissu industriel français a peu profité du
développement des EnR » ... « Ce bilan industriel décevant doit
être mis en regard des moyens considérables qui sont consacrés au développement
des énergies renouvelables, en particulier aux EnR électriques. »
La Cour relève également que les
éoliennes ne contribuent pas, en France, à la lutte contre le réchauffement
climatique. Alors que l'argent devrait être tourné vers le remplacement
d'énergie carbonées ou vers les économies d'énergie, l'essentiel des sommes va
à des énergies électriques, solaire et éolien. Pourtant, la France possède des
productions électriques nucléaires non carbonées. On peut être contre le
nucléaire, mais il faut être clair sur les objectifs de l'éolien.
Le Conseil d’État étrille le
projet de loi climat du gouvernement (Article en ligne)
Matthieu Orphelin, député du Maine-et-Loire et ancien ingénieur de l’ADEME, propose cinq mesures « quatre fois plus efficaces » que celles contenues dans la loi climat pour économiser 34 millions de tonnes de CO2 par an.
14. Élus alentour - Franchement contre.
Si on en reste
au débat local, il y a une véritable opposition des maires concernés,
parlementaires et conseillers départementaux, aux éoliennes sur la CDA.
Certains s’élèvent ouvertement contre les méthodes de la CDA au moment du vote
du PLUI.
Le Département
s’opposera, avec un engagement financier sur des recours juridiques, aux
projets éoliens si la commune s’est prononcée contre. Un vote favorable
entraînerait, à l’inverse, un retrait du Département.
Plusieurs
comptes-rendus de rencontres entre élus et Vent
debout sont à retrouver sur notre
site avec le mot-clé ÉLUS.
Nous avons trouvé particulièrement intéressante la motion de Sainte-Soulle (consultable ici) et souhaitons que Vérines en adopte une similaire.