Même la Cour des comptes fustige l'éolien !


La Cour, dont la mission est de "
s'assurer du bon emploi de l'argent public, et d'en informer les citoyens" a publié deux rapports accablants sur l'éolien en France. Le premier dès 2013, le second en avril 2018. Étonnamment, ces deux rapports ne sont jamais évoqués au sein de la CDA.

Que dit le dernier rapport, essentiellement centré sur l'utilisation de l'argent public et l'efficience des sommes engagées? 

En termes mesurés dans le langage de la Cour, les termes sont édifiants. Relevons-en quelques aspects.

L'apport supposé à l'industrie française : "faute d’avoir établi une stratégie claire et des dispositifs de soutien stables et cohérents, le tissu industriel français a peu profité du développement des EnR"..."Ce bilan industriel décevant doit être mis en regard des moyens considérables qui sont consacrés au développement des énergies renouvelables, en particulier aux EnR électriques."

Les éoliennes ne contribuent pas, en France, à la lutte contre le réchauffement climatique. Alors que l'argent devrait être tourné vers le remplacement d'énergie carbonées ou vers les économies d'énergie, l'essentiel des sommes va à des énergies électriques, solaire et éolien. Pourtant, la France possède des productions électriques nucléaires non carbonées. On peut être contre le nucléaire, mais il faut être clair sur les objectifs de l'éolien.

Le rapport souligne que "si la France réalise la trajectoire qu’elle s’est fixée, les dépenses relatives aux EnR électriques pourraient ainsi atteindre 7,5 Md€ en 2023. Les EnR électriques bénéficient de l’essentiel de ces dépenses publiques avec, en 2016, 4,4 Md€, pouvant atteindre 7,5 Md€ en 2023."

En termes polis, la Cour titre sur "Des charges importantes, durables et mal évaluées. Pourtant, les décisions de programmation énergétique ne reposent pas suffisamment sur une analyse consolidée et comparative des coûts et des prix – actuels et prévisibles – des différentes filières de production énergétique, qui permettrait de fiabiliser les projections de soutiens nécessaires à leur déploiement, et donc de réaliser une programmation énergétique permettant de les minimiser".

En un mot, la Cour des comptes explique que l'État nous vend les éoliennes au nom de la réduction des GES (gaz à effet de serre) alors qu'en réalité, elles ne remplissent pas ce rôle et coûtent très très cher aux contribuables.

C'est même pas bon pour la planète. Pas d'éoliennes à Vérines !

Le rapport complet est consultable en ligne